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Franck AVITABILE

Just Play

en savoir plus sur Franck AVITABILE

Avec « Just Play », son premier enregistrement en piano solo, Franck Avitabile imagine aujourd’hui la nouvelle étape d’un itinéraire déjà bien rempli pour un musicien de trente-trois ans. Si la séduction opère aussi pleinement, aussi immédiatement, dès les premières mesures du titre qui ouvre le disque, simplement intitulé Résonance, c’est peut-être que, de souvenir en réminiscence, de mémoire convoquée en allusion discrète, tout, ici, entre effectivement en « résonance »…

J’ai eu l’occasion de suivre Franck à chaque étape de son parcours. Je me souviens de l’apprenti débordant d’idées aux côtés de Riccardo Del Fra à l’Auditorium des Halles, je me souviens de l’étudiant surdoué du CNSM de Paris. Je me souviens des éloges de Michel Petrucciani qui produisit son premier « vrai » disque pour Dreyfus Jazz… Je me souviens aussi, bien sûr, du deuxième Grand Prix remarqué du Concours Martial-Solal, deux ans plus tard.

Et puis, peu à peu, je vis Franck connaître d’autres festivals, accepter des participations à d’autres aventures orchestrales, comme le Paris Jazz Quintet, aborder d’autres rencontres, avec Wynton Marsalis, Steve Grossman, ou, plus récemment, Manu Katché… Il est aussi un signe qui ne trompe pas : la façon dont les autres musiciens de cette génération le tiennent en estime, le désignant unanimement comme l’un des musiciens les plus originaux du paysage contemporain, ce que corroborait d’ailleurs en 2004 une Victoire du Jazz méritée…

Entrent encore en résonance, à l’écoute de ce nouvel album, tout ce que le jeune pianiste m’a confié avoir appris de l’écoute de ses aînés… Dans le jazz bien sûr, de la pyrotechnie d’Art Tatum au très inventif Keith Jarrett en passant par les lignes de basse de Bud Powell, la fantaisie maîtrisée de Martial Solal, le contrepoint swinguant d’Oscar Peterson. Mais aussi dans le domaine de la musique dite « classique », de l’art du choral de Jean-Sébastien Bach aux expériences de l’IRCAM, en passant par les cadences rompues mozartiennes, les profondes modulations de Johannes Brahms, les mystérieux enrichissements de Claude Debussy ou les cristaux lumineux de Iannis Xenakis (qui intéresse aussi l’autre Franck Avitabile, l’étudiant chercheur en mathématiques).

Entrent encore en « résonance », l’amour de la limpidité, de la clarté du beau piano, le goût des phrases simples, naturelles, tout juste ponctuées de quelques appoggiatures, comme une dernière touche de couleur venant rehausser la pureté de la toile. Coulent ainsi, les ré- harmonisations de ces standards qui deviennent à leur tour « avitabiliens » (ici, My Romance ou Nature Boy, qui bénéficient d’une somptueuse relecture harmonique, ou encore le Smile de Chaplin revivifié par le propos rythmique de la main gauche…).

Me reviennent aussi en mémoire le plaisir du jeu en trio (que Franck développait encore tout récemment avec Rémi Vignolo et Dré Pallemaerts), en particulier dans cette version largement développée d’un August in Paris que Franck aime à retrouver sous ses doigts depuis plusieurs années : ici le pianiste joue, en quelque sorte, tour à tour les rôles de la basse, du piano et de la batterie…

Au fil de ce piano solo décidément très riche, passent enfin, en filigrane, la jouissance du tempo « up » (et que l’on retrouve ici, notamment, dans Dreamland), le goût du risque sans emphase (la virtuosité personnelle de Moody Piano, le jeu à deux mains en octaves de Memories, entre autres), le sens de la dramaturgie dans la concentration (Morning Star), ou l’amour de la danse (la valse de Magic Mirror)… 

Vous m’accorderez que tout ceci fait beaucoup pour un seul homme ! Mais le fait est là : Franck Avitabile s’est aujourd’hui trouvé un univers, profondément original, et ses conceptions sont désormais bien ancrées dans son jeu. Un tel épanouissement fait déjà diablement plaisir à voir. Et à écouter, bien entendu. On remet alors le disque au début : « Just Play », dit-il !

Arnaud Merlin,
Producteur à France Musiques

« À 34 ans, il passe haut la main du test qui ne ment pas : celui du solo. Just Play est un disque impressionnant. »
Le Nouvel Observateur

« La dynamique, le potentiel de puissance et de délicatesse, la limpidité du phrasé, la profondeur des mouvements harmoniques révèlent une pensée ferme et résolue. »
Jazzman

  • puce1.Resonance03:58 (Franck Avitabile)

  • puce2.Lettre A Loise03:39 (Franck Avitabile)

  • 3.My Romance05:04 (Lorenz Hart - Richard Rogers)

  • 4.August In Paris11:12 (Franck Avitabile)

  • puce5.Memories03:53 (Franck Avitabile)

  • 6.Magic Mirror03:22 (Franck Avitabile)

  • 7.Smile03:45 (Geoffrey Parsons√àJames Philips - Charles Chaplin)

  • 8.Moody Piano02:36 (Franck Avitabile)

  • puce9.Morning Star04:19 (Franck Avitabile)

  • 10.Dreamland02:58 (Franck Avitabile)

  • 11.Isopod05:10 (Franck Avitabile)

  • 12.Real Addict04:29 (Franck Avitabile)

  • 13.Corps & Ames02:56 (Franck Avitabile)

  • 14.Nature Boy04:38 (Eden Ahbez)

Franck Avitabile : piano

Réalisation Suite303 / KurTZdev