Olivier KER OURIO | Oversea

Inscription à la lettre d'information

( Cochez la case )

J'accepte de recevoir des informations et offres promotionnelles
de la part de Dreyfus Music à cette adresse e-mail :

email

Conformément à la loi « informatique et Libertés » du 6 janvier; 1978, je dispose d'un droit d'opposition aux informations me concernant qui peut s'exercer à tout moment auprès de Dreyfus Music, par le biais du lien de désabonnement visible en bas de chaque newsletter. Seule notre société est destinataire de cet email.

image Oversea
  • label Dreyfus Jazz
medaillon Ker Ourio, Olivier

Olivier KER OURIO

Oversea

en savoir plus sur Olivier KER OURIO

Dans la famille des « soufflants », il est une confrérie très privilégiée, bénie des dieux. Ce sont les musiciens dont le souffle est naturellement coloré de musique. Dès qu’ils embouchent leur instrument, que ce soit un saxophone, une trompette, une flûte ou un harmonica, la musique est là, tout de suite, sans détour ni échappatoire.  Comme une évidence qui plonge d’emblée l’auditeur en état d’apesanteur par la seule vérité  du chant intérieur qu’elle impose. Ce supplément lyrique s’appelle le charme. Lester Young, Miles Davis, Chet Baker, Stan Getz et quelques autres ont su apprivoiser ce don qui permet de transformer le souffle en ce « quelque chose de bleu qui paraissait une aile » (Victor Hugo). Olivier Ker Ourio appartient sans nul doute à cette tribu d’élus. Essorée de tout bavardage, loin des sentiers battus, sa musique « respire » vraiment l’air du grand large. Autour de sa silhouette mélodique spontanément chantante, elle vaporise ce halo de mystère, cette espèce de brume de chaleur née de la seule nécessité qui vaille : celle du cœur. C’est la griffe des poètes.

Comment devient-on Olivier Ker Ourio, harmoniciste de jazz ? Son histoire ressemble à un conte de fée. C’est en 1728 que Joseph Ker Ourio, meunier breton, décida de quitter Lorient pour émigrer dans l’île de Bourbon, aujourd’hui la Réunion. Deux siècles et demi après, son lointain descendant (né en février 1964) choisit  à l’âge de 22 ans de faire le chemin inverse avec comme tout bagage un harmonica dont il a appris à jouer seul, à l’oreille. Après avoir décroché à Grenoble un diplôme d’informatique et découvert en même temps le jazz et l’improvisation, il rentre au pays. Il y rencontre François Jeanneau qui vient de créer le département jazz du Conservatoire de la Réunion. Olivier s’inscrit tout de suite au CNR où il étudie pendant quatre années en cours du soir. Un jour, il entend un disque de Toots Thielemans. Plus rien ne pourra désormais l’arrêter : il sera jazzman.  Il demande à la banque qui l’emploie un congé sans solde et s’envole en 1993 pour Paris retrouver François Jeanneau parti ouvrir le département jazz du CNSM. Il se présente la même année au Concours national de jazz de la Défense où il remporte haut la main le premier prix de soliste. On connaît la suite. Après un séjour à New York (1995-96), de nombreuses rencontres (Michel Petrucciani, Aldo Romano, Philip Catherine, Zool Fleischer, Guillaume de Chassy, Claudio Pontiggia et, bien sûr, son maître Toots Thielemans) enrichissent avec bonheur un parcours musical dense, ponctué par déjà cinq albums sous son nom.

Très vite, Olivier s’impose comme un virtuose de « l’orgue à bouche ». Dans ses mains et sur ses lèvres, cet instrument impossible devient un pur enchantement. Sur l’harmonica chromatique comme diatonique, on sélectionne les notes en soufflant et aspirant selon une logique peu évidente. Mais avec le chromatique, cela se complique puisqu’il faut combiner ce schéma avec la tirette. « D’une tonalité à l’autre, on ne peut jouer les mêmes choses, on ne peut articuler de la même façon. Il faut savoir jouer avec ces contraintes tout en recherchant un maximum de fluidité. Car je veux que ça chante. Je suis très attaché au chant intérieur. » « Oversea » en est l’éclatant témoignage.

Avec ce premier album signé pour Dreyfus Jazz, Olivier Ker Ourio nous invite à un nouveau voyage essentiel. Un aller-retour musical entre deux mondes, deux océans, deux imaginaires. Pour mieux explorer et baliser son propre territoire musical, ce pays « entre le sourire et la larme » cher à l’ami Toots, ce doux nomade de l’harmonica a su s’entourer, selon les plages, de compagnons de route à son image. Tous sont de vrais aventuriers de la musique libre : les pianistes Manuel Rocheman et Jean-Michel Pilc, les guitaristes Sylvain Luc et Louis Winsberg, les chanteurs André Minvielle et Danyel Waro, le tromboniste Glenn Ferris, le joueur de kayamb Laurent Dalleau, sans oublier une rythmique de rêve avec André Ceccarelli et Diego Imbert. Sur certains titres comme « Mangé pou le cœur » ou « Maracaibo », Olivier magnifie le rythme du maloya réunionnais. Sur d’autres, comme « Dimitile », il souffle avec fraîcheur et profondeur l’air entêtant de la nostalgie. À chaque fois, charme et magie, swing et poésie sont au rendez-vous. C’est si rare !

« Olivier Ker Ourio signe un album dont le titre voyageur et la luxuriante distribution suggèrent tous les croisements et chevauchements. »
Jazz Magazine

 

  • puce
    1.Panier Su La Tête, Ni Chanté02:44 (Alain Peters - Alain Peters) Olivier Ker Ourio : harmonica - Sylvain Luc : guitare, papier journal.

  • puce
    2.Mangé Pou Le Cœur04:39 (Alain Peters - Alain Peters) Olivier Ker Ourio : harmonica - Daniel Waro : chant, kayamb - Laurent Dalleau : kayamb, roulèr - Diego Imbert : contrebasse - Manuel Rocheman : fender rhodes - Louis Winsberg : sitar.

  • 3.Alfie04:30 (Hal David - Burt Bacharach) Olivier Ker Ourio : harmonica - André Ceccarelli : batterie - Diego Imbert : contrebasse - Manuel Rocheman : piano - Sylvain Luc : guitare 12 cordes - Glenn Ferris : trombone .

  • 4.P'tit Case En Paille04:58 (Fred Espel - Fred Espel) Olivier Ker Ourio : harmonica - André Ceccarelli : batterie - Diego Imbert : contrebasse - Manuel Rocheman : piano.

  • puce
    5.7 En Septembre04:01 (Isabelle Carpentier - Isabelle Carpentier, Olivier Ker Ourio) Olivier Ker Ourio : harmonica - André Minvielle : chant, jew's harp - Khalid Kouhen : percussions - Sylvain Luc : guitares, basse - André Ceccarelli : batterie.

  • puce
    6.Dimitile02:38 (Olivier Ker Ourio) Olivier Ker Ourio : harmonica - Jean-Michel Pilc : piano.

  • 7.√élet à Cordes04:05 (Olivier Ker Ourio) Olivier Ker Ourio : harmonica - André Ceccarelli : batterie - Diego Imbert : contrbasse - Sylvain Luc : guitare .

  • puce
    8.Santa Cruz04:00 (Olivier Ker Ourio) Olivier Ker Ourio : harmonica - André Ceccarelli : batterie - Diego Imbert : contrebasse - Manuel Rocheman : piano - Didier Lockwood : violon.

  • puce
    9.Le Secret Des Longitudes06:50 (Olivier Ker Ourio) Olivier Ker Ourio : harmonica - André Ceccarelli : batterie - Diego Imbert : contrebasse - Manuel Rocheman : piano - Glenn Ferris : trombone.

  • 10.Petite Fleur Aimée02:33 (Georges Fourcade, Jules Fossy - Georges Fourcade, Jules Fossy) Olivier Ker Ourio : harmonica - Sylvain Luc : guitare.

  • puce
    11.Maraca√Øbo02:13 (Olivier Ker Ourio) Olivier Ker Ourio : harmonica - Sylvain Luc : guitare, basse, clé d'appartement.

  • 12.Le Roi Dans Le Bois04:11 (Firmin Viry - Firmin Viry) Olivier Ker Ourio : harmonica - Dayel Waro : chant, kayamb - Laurent Dalleau : kayamb, roulèr - Sylvain Luc : basse.

  • 13.Lost Island03:18 (Olivier Ker Ourio) Olivier Ker Ourio : harmonica - André Ceccarelli : batterie - Diego Imbert : contrebasse - Sylvain Luc : guitares, cannette.

  • puce
    14.L'île Retrouvée01:41 (Olivier Ker Ourio) Olivier Ker Ourio : harmonica - Sylvain Luc, Louis Winsberg : guitares - André Ceccarelli : batterie.

Réalisation Suite303 / KurTZdev