Les Artistes Dreyfus | Marcel AMONT

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vignette Marcel AMONT

Marcel AMONT

Marcel AMONT naît à Bordeaux en 1929 le 1er Avril.

Romélie et Modeste, ses parents, ont quitté la terre trop pentue de la Vallée d'Aspe - La vallée des ours - dans le haut Béarn pour venir travailler à la ville. Papa entrera aux chemins de fer, maman travaillera dans les hôpitaux. À la maison les parents ne parlent entre eux que la langue du pays et Marcel n'oubliera jamais ses origines béarnaises. Après le bac, il décide de préparer le professorat d'éducation physique, en raison de ses aptitudes sportives et de son goût pour le grand air.

Finalement, la comédie et la musique l'emporteront sur le sport. Il se produit dans les bals de week-ends où il chante et joue de la batterie et du sax. Pour les projets "sérieux", les cours au Conservatoire d'Art Dramatique avec au bout un prix dans "les Précieuses Ridicules", suivi d'engagements divers où alternent aussi bien les valets de Molière que les jeunes premiers comiques d'opérettes et de revues locales ("Les tournées Tichadel"). Début 1951, toutes activités artistiques bordelaises bouclées, il prend la décision d'aller tenter sa chance à Paris. Désenchantement. Sans relations, il fait le dur apprentissage de la jungle parisienne. De cinémas miteux en brasseries minables, puis de tournées en cabarets des rives droite et gauche, il fait son trou, avec une foi inébranlable. En 1953, Jean NOHAIN le découvre et l'intègre dans sa troupe qui sillonne la France. On commence à l'entr'apercevoir dans la célèbre émission de télévision "36 chandelles". Malheureusement, la vache enragée se venge et en 1954 la belle aventure menace de se terminer au sanatorium. C'est mal connaître ce battant qui ne vit plus désormais que pour son métier. À nouveau sur pied, il reprend de plus belle son activité artistique et remporte coup sur coup les premiers prix d'interprétation aux concours de Cannes et de Deauville.

1956 - l'année miracle ! Les plus grands cabarets lui ont ouvert leurs portes (Le "Liberty's", "La Fontaine des 4 saisons", "La Villa d'Este", "Le Vieux Colombier"). Et le voici au music-hall sur la scène de "l'Alhambra - Maurice CHEVALIER". Ces succès parviennent aux oreilles de Bruno COQUATRIX qui - enfin - l'engage à l'Olympia. Le public croit découvrir un talentueux inconnu, alors qu'il a affaire à un "vieux" briscard aux sept ans de métier qui a su se créer un style personnel. Dans le programme de PIAF où il passe en "supplément au programme", il est prolongé de trois semaines, puis encore d'un mois et finit en deuxième vedette.

Les journaux titrent "Marcel AMONT, la révélation de l'année". La consécration a été longue à venir, mais tout va alors très vite : il signe son premier contrat de disque dans la foulée et obtiendra le Grand Prix de l'Académie Charles Cros en compagnie de Juliette GRECO et d'un autre "débutant" nommé Serge GAINSBOURG; il fait aussi ses débuts au cinéma avec Brigitte BARDOT dans "La mariée est trop belle".

Les portes de l'Olympia lui sont désormais grandes ouvertes. On l'y verra terminer la première partie de Georges BRASSENS, puis des célèbres PLATTERS.

Outre ses propres chansons, la jeune vedette devient l'interprète des plus grands paroliers et compositeurs - AZNAVOUR, DELANOË, SALVADOR, BRASSENS, LEMARQUE - ainsi que des jeunes MOUSTAKI, NOUGARO, Michel LEGRAND; mais aussi des auteurs de talent moins connus du grand public : DREJAC, DATIN, VIDALIN, POPP; et plus tard Maxime LE FORESTIER, Alain SOUCHON, Julien CLERC, Gilles VIGNEAULT, CAVANNA, Jacques LANZMANN, DABADIE, LEBEL, LEMESLE...

La radio passe régulièrement ses chansons poétiques ou fantaisistes "Escamillo", "Julie", "Quand on est amoureux", " La chanson du grillon", " L'amour en mer", "Les amoureux de Peynet". En 1961 premier gros succès populaire avec "Come Softly to Me" devenu en français "Tout doux toux doucement" et c'est en 1962 que l'immense succès de "Bleu blanc blond" - précédant de peu "Le mexicain"- l'installe définitivement au rang de grande vedette populaire.

Fort de son expérience et de la force de ses 33 ans, Marcel AMONT se sent les épaules assez solides cette même année 1962 pour relever le défi d'un one-man-show; il en rêve depuis l'époque où, assis sur un strapontin au "poulailler", il ne se lassait pas de venir applaudir Yves MONTAND au Théâtre de l'Etoile.

Et ce sera Bobino à guichets fermés pendant trois mois.

Sa vocation d'homme de scène à caractère surtout visuel et son don des langues lui ouvrent une carrière internationale. Si bien que même pendant de nombreuses années dites "yé-yé", il travaillera beaucoup plus à l'étranger qu'en France; pays francophones mais aussi Allemagne, Hollande, Japon, Espagne, URSS et surtout Italie (où l’on fredonne encore sa chanson "Viva le donne"). Il a enregistré dans huit langues !!!

1965 - Cette fois-ci, en tête d'affiche, Marcel AMONT remporte à l'Olympia un immense succès. Une innovation : dans la mise en scène, il fait évoluer autour de lui des danseuses. C'était la première fois qu'on voyait cela en France dans un tour de chant.

Et tout en courant le monde, il prépare avec ses musiciens une rentrée fracassante à Paris. En effet, 1970 sera une année qui compte dans sa carrière. La formule inaugurée en 1965 a été élargie et peaufinée. Toute la troupe en scène participe à l'action : les choristes dansent, danseuses et musiciens chantent. Ballets, sketches, chansons se succèdent. Marcel a bien mérité du surnom de "metteur en scène de la chanson" que lui a donné Henri SALVADOR.

Après cinq semaines de triomphe à l'Olympia, il promènera pendant des années à travers le monde ce spectacle de deux heures de chansons made in France.

Le répertoire de ces années là, ainsi que des années suivantes, comprendra "Samba d'été", "Monsieur", "L'amour à vol d'oiseau", "C'est aujourd'hui dimanche", "Benjamin le Bienheureux", "Le marathon", "La galère", "Viennois", "Pour traverser la rivière", "Pauvre Crésus", "Quand Jeanne est malade", "A Prague à Santiago", "Oloron Sainte-Marie", "Y a toujours un peintre", "La musique est de retour"... Avec, bien sûr, ce nouveau gros succès populaire "L'amour ça fait passer le temps" (THOMAS, RIVAT et VINCENT) disque d'or en 1971 et ces merveilleux cadeaux de Georges BRASSENS que sont "Le chapeau de Mireille" (Paroles et musique), "Une petite Eve en trop" et "Le vieux fossile" (textes qu'il mettra en musique). Sans oublier, côté coeur et mémoire, toutes les chansons en béarnais qui, depuis "Chanson de la Vallée d'Aspe du Béarn et des Pyrénées" (1962 !), continuent à lui tenir à cœur, en particulier "Marcel AMONT canta los poetas gascons" où il met en musique les poètes de son pays d'origine.

En 1972, le grand réalisateur de télévision Jean-Christophe AVERTY lui consacre toute une émission "Amont Tour" dont le succès est tel qu'il récidive avec "Amont Coeur" qui sera la première réalisation télévisée en couleurs qui représentera la France au Festival International de Montreux.

En 1975, arrêt quelques mois à Paris pour la création aux Bouffes Parisiens de sa comédie musicale "Pourquoi tu chanterais pas" qui lui vaut les honneurs de la critique; mais, très curieusement, après les succès d'antan, ce genre semble ne plus attirer le public ("Starmania" ne viendra que quelques années plus tard).

Toujours la valise à la main, courant de gare en aérodrome, arpentant les scènes du monde entier de Séoul à Bogota et de Papete à Ljubljana, Marcel, passionné d'aviation, fait une partie de ses tournées aux commandes de son petit avion de tourisme - il passera son brevet de vol aux instruments à Dallas en 68, son brevet de montagne dans les années 70 - titulaire de plus de 2000 heures de vol, Jacqueline AURIOL lui remettra la Coupe du Meilleur Pilote de Tourisme.

En 1978, déjà père de deux enfants, saturé d'aventure(s) et de voyages, Marcel a décidé de changer de vie et, pour la première fois, a convolé en justes noces avec Marlène. Une fille, puis un fils, finiront de transformer la longue période de tumultueux célibat en une vie faite de joies familiales et d'activités artistiques sensiblement différentes. Sa carrière sera désormais moins orientée vers les succès immédiats propres au monde des variétés actuelles que vers la réalisation de projets qui lui tenaient à coeur, comme "La Hesta" à Pau (spectacle occitan filmé et retransmis par FR3 dans toute l'Europe et... jusqu'en Chine !); ou la mise sur pied de grands spectacles, surtout dans les pays francophones; ou, en juillet 92, le passage en vedette de la semaine française de Tokyo, suivi d'une magnifique tournée en Asie de Sud-Est.

Janvier 1989: L'Olympia. Vingt ans après...

"Tant qu'on me réclamera et que j'en aurai envie, je continuerai" affirme le (toujours) bondissant vétéran. Au menu, de la scène, de la scène et encore de la scène. Bien sûr, ses morceaux de bravoure anciens les plus populaires mais aussi des chansons et des sketches inédits qu'il refuse d'enregistrer ou même de voir diffusés à la télé ou à la radio pour en laisser la primeur aux spectateurs de ses concerts.

"Marcel AMONT, 50 ans d'énergie" dit Jacques SEGUELA !...
S'il ne tient qu'à lui, ce n'est pas demain la veille qu'on le verra s'arrêter. Mais la grande qualité de Marcel AMONT reste pour ceux qui le connaissent bien, une gentillesse naturelle devenue légendaire depuis toutes ces années de travail passées à côtoyer les plus illustres et à faire le bonheur de tant d'anonymes aux quatre coins de la planète. L'artiste, internationalement reconnu aujourd'hui, continue inlassablement de voyager, d'écrire, de chanter, de créer .

Le label Disques Dreyfus sort le 2 octobre 2006 un CD où apparaîtra une facette peu connue des talents de l'artiste. Du neuf, voilà du neuf, pour un chanteur "à l'ancienne" qui a toujours eu à coeur de ne pas s'endormir sur ses lauriers d'antan ! 

« Marcel Amont, c’est la gloire simple d’un excellent trousseur de chansons, interprète généreux et habile. »
Le Figaro

« Ni démodé, ni décalé. Respect ! »
Télé 7 Jours

« L’éternel jeune homme de 78 ans semble atteindre une renaissance branchée et enthousiasmante. »
Le Parisien

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