Lucky PETERSON | Black Midnight Sun

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  • label Dreyfus Jazz
medaillon Peterson, Lucky

Lucky PETERSON

Black Midnight Sun

en savoir plus sur Lucky PETERSON

Lucky Peterson a été bercé par le Blues depuis sa plus tendre enfance.  Son premier disque, enregistré à l’âge de cinq ans, a été produit par le grand Willie Dixon. Il a grandi immergé dans la musique et instruit par les plus grands maîtres, tels Jimmy Smith, Lightnin' Hopkins et Jimmy Reed. D’abord attiré par la batterie, Lucky s’est vite tourné vers l’orgue Hammond B-3, puis la guitare et la basse électrique. Encore adolescent, il développe ses talents d’organiste sur les planches en participant aux tournées du groupe de Little Milton Campbell. De fil en aiguille, il finit par jouer pendant plusieurs années avec Bobby "Blue" Bland, figure du blues de Memphis et de la soul, avant de voler de ses propres ailes.


Aujourd’hui Lucky Peterson essaie de faire table rase du passé avec Black Midnight Sun — un gros gâteau plutôt inattendu et pour le moins légèrement tordu, composé d’une poignée de classiques du répertoire du blues électrique, rock, soul et funk.


Loin d’être un album de contestation ou un concept, Black Midnight Sun est une remarquable étude sur la musicalité et la collaboration. Avec une section rythmique où figurent le vétéran du Parliament Jerome "Bigfoot" Brailey à la batterie et le prolifique producteur de New York Bill Laswell à la basse électrique, Lucky dispose d’une véritable dynamite pour accompagner ses compositions.


Herbert Harper's Free Press, enregistré pour la première fois en 1968 par Muddy Waters pour son album révolutionnaire “psychédélique” Electric Mud , est repris ici avec toujours autant d’abandon funky et de liberté d’imagination sur le thème de la guerre et de la vie dans les ghettos. Cet esprit désordonné évolue rapidement vers une ode bruyante avec Lucky In Love (écrit par Mick Jagger) qui comporte des hurlements de guitares absolument décapants et quasi incontrôlés, plongés dans une marée d’orgues vibrants, le tout porté par la rythmique musclée de Bigfoot et Laswell.


Transposée avec furie sur un orgue B-3, la complainte du légendaire Syl Johnson, Is It Because I'm Black, devient sous la férule de Lucky un hymne quasi religieux. Des vestiges du son “Stax” percent à travers Jody's Got Your Girl And Gone, immortalisé en 1971 par Johnnie Taylor.


Quoique Black Midnight Sun soit fermement planté dans le terreau du Funk (on pense immédiatement à Talkin’ Loud de James Brown et au bondissant Thank You For Talkin’ To Me Africa de Sly Stone), il est évident que Lucky Peterson puise son inspiration avant tout dans le Blues. Et là, on arrive à Smokestack Lightning de Howlin' Wolf (véritable pépite du blues terrien). Bien que ce morceau, du moins en apparence, ne semble pas aussi authentique, l’idée d’un soleil noir de minuit (Black Midnight Sun) suffit à invoquer des images de carrefours balayés par les vents dans le delta du Mississipi où guettent les émissaires du diable, stylo et pacte à la main, sur fond d’orgue rugissant. Pas besoin d’explications pour Smokestack Lightning, hymne flou d’une tribu de guitaristes en expansion constante qui remonte à T-Bone Walker, Eddie Hazel et plus loin encore. Lucky répond à l’appel du loup avec des riffs d’une extrême retenue et d’une grande majesté, tandis qu’Henry Threadgill ponctue ce dialogue d’interventions surprenantes mais adroites à la flûte.


Traditionnellement, si l’on considère les histoires tragiques et exaltées de Robert Johnson, Charlie Parker ou Billie Holiday, le génie pur chez les artistes de blues tient autant du don que du mauvais sort. Dans un certain sens, c’est le sentiment de pouvoir s’abandonner sans entrave à la musique qui révèle ce besoin. Et Lucky Peterson, de manière si précoce, a réussi à capturer non seulement ce sentiment, mais aussi la voix, l’esprit rédempteur et la signification du Blues.  

 

« Exubérant, virtuose, énergique, passionné, Lucky Peterson est une des forces vives du blues. »
Le Point

« Dégustez ce Black Midnight Sun d’une beauté parfaite. »
L’Express

« L’album le plus riche, investi et personnel de Lucky Peterson. »
Rolling Stone

 

  • 1.Herbert Harper's Free Press News05:20 (Sidney Alexander Barnes/Robert Lee Thurston)

  • puce2.Lucky in love05:15 (Michael Philipp Jagger)

  • puce3.Is it because I'm black04:50 (Syl Johnson/Jimmy L. Jones/Glenn C. Watts)

  • 4.Jody's got your girl and gone03:53 (Kent Barker/James Sheet Wilson/Donald Davis)

  • 5.Smokestack lightning05:07 (Chester Burnett)

  • 6.Black Midnight sun04:58 (Sylvain David/Johnny Moore/Charles Brown/Eddie Williams)

  • 7.She's a burglar04:39 (Jerry Ragovoy)

  • 8.Truly your friend05:19 (Lucky Peterson/steve Washington)

  • 9.Talkin' loud and saying nothing04:12 (James Brown/Bobby Byrd)

  • puce10.Changes your ways05:29 (Lucky Peterson/steve Washington)

  • 11.Thank you for talkin' to me Africa05:59 (Sylvester Stewart)

Lucky Peterson : guitare, orgue, piano électrique, chant - Bill Laswell : basse - Jérôme ‚ÄòBigfoot‚Äô Brailey : batterie - Alex J.Harding : saxophone baryton - Graham Haynes - cornet - Jesse Dulman : tuba - Henry Threadgill : flûte

Réalisation Suite303 / KurTZdev